La méditation commence toujours par une relaxation pour se mettre en condition de réceptivité pour ressentir ce qui vient du sujet de votre méditation et rester centré sur le sujet.
Mais Méditation et relaxation, il ne faut pas confondre.
Commençons par la relaxation avec un peu de théorie.
Amener le potentiel d’action des muscles proches de zéro, met automatiquement en repos les territoires cérébraux correspondants.

Tout l’organisme entre en phase de repos —> + Réactions physiologiques :
* Harmonisation respiratoire – fréquence, rythme, amplitude
* Normalisation du débit cardiaque, le même discours peut provoquer soit une baisse de la T.A. chez l’hyper tendu, soit le contraire chez l’hypo.
* Diminution du taux d’acide lactique dans le sang (crampes), donc meilleure élimination des déchets cellulaires.
* Déconnexion générale du système nerveux volontaire
* Stimulation du parasympathique
* Émission d’ondes alpha -> Détente mentale
Il y a plusieurs façons d’atteindre cet état :
De façon naturelle par le sommeil, provoquée, par une hypnose ou un narcotique, enfin, volontairement et là elle est auto-produite.
Les ondes Alpha sont émises par le cerveau quand le corps se trouve en état de profonde détente.
La sophrologie nomme cet état :
« niveau sophroliminal ».
Ce terme désigne la zone de notre conscience comprise entre la veille et le sommeil.
Notre cerveau émet alors une majorité d’ondes alpha (7 cycles/sec.) qui indiquent un état profond de calme et de détente à la fois physique et mental.
Lorsque nous nous endormons ou nous réveillons, nous traversons cet espace de façon plus ou moins fugitive et consciente.
La relaxation est un outil disponible à chacun pour se faire du bien.
Elle permet l’intériorisation contrôlée du conscient, l’éclairage intérieur.
Le conscient cesse de s’identifier à ses supports (corps et mental), il devient libre d’explorer d’autres dimensions de la conscience, d’expérimenter d’autres espaces de l’Être que nous sommes.
Les relaxations se pratiquent assis ou allongé et consistent à provoquer une imagerie mentale qui donne à notre ordinateur intérieur des expériences nouvelles destinées à remplacer les décisions précoces qui furent jadis positives mais caduques dans le contexte actuel.
Et là nous sommes entrés dans un autre espace que l’on appelle Méditation.
En effet, une méditation commence toujours par une relaxation pour se mettre en condition de réceptivité.
On appelle cet état « cognitif – Intuitif »
L’objectif est de ressentir ce qui vient du sujet de votre méditation.
Rester centré sur le sujet est une des clés car le vrai travail sur Soi est intérieur.
Quand tu te poses et que tu écoutes ce qui se passe en toi, c’est du travail intérieur.
Pour méditer :
Le choix du lieu
Vous devez choisir un lieu, si possible votre « temple personnel » -pour des méditations habituelles-
Un espace où vous vous trouvez entouré de vibrations hautes et sans perturbation telles que wifi, télé et autres.
Votre posture

Vous devez veiller à ce que votre colonne vertébrale soit droite. Et votre sacrum doit être plus haut que vos genoux.
Détente musculaire (relaxation)
Attention au risque de sommeil ou de rêvasserie
Vous devez vous protéger
* Psychiquement, contre les parasitages. Pour cela, créer une bulle de lumière autour de vous.
* Spirituellement en vous adressant à vos Maîtres, vos anges gardiens, vos guides de Lumière, protecteurs et saints patrons ou à des énergies élévées, comme le Christ, Bouddha, Jésus, Marie, l’Esprit Saint, votre Esprit Directeur, etc …. en tout cas ce qui a du sens pour vous.
Vient ensuite le choix du thème de votre méditation
Voici quelques exemples : une lecture, une vertu, un chakra, la pensée du jour, un symbole, un archétype, un problème dans le monde, une pensée personnelle, soi-même, etc. ..
Là, commence l’oeuvre méditative
C’et votre cerveau gauche (rationnel, logique, matérialiste) qui est à la manoeuvre, « mastication consciente » des informations de tous ordres qui proviennent de la concentration sur le thème choisi.
Enfin voici l’oeuvre « Alchimique » de la méditation
Votre cerveau droit entre dans une véritable expansion de conscience et vous donne accès à des plans plus subtils et pas forcément matériels.
Vous entrez alors dans un état de Vacuité consciente
Disponibilité et ouverture totale à ce qui est présent pour vous.
Attention : cette vacuité doit rester consciente, remplie, plénitude, : le vide fertile: il n’y a pas de projet … tout est possible
Enfin vient la Contemplation
La conscience spatio-temporelle s’efface et fait place à l’UNION = être avec (uni à Dieu et puissant comme Dieu).
Attention, cette union n’est pas fusion ni identification.
Après une méditation, nous sommes plus riche, plus sage, changé par ce que l’on vient de vivre, de recevoir (informations). Cela est le véritable but d’une méditation : développer notre capacité à ressentir.
Il y a d’autres façons de méditer, par exemple :
Les relaxations « dynamiques », qui sont une forme de méditation en action.
Il s’agit de provoquer un relâchement volontaire du tonus des muscles du corps, dans lequel viennent s’inscrire des séquences de sollicitations musculaires, articulaires, et respiratoires,
Lesquelles sont suivies de récupérations – non dans le sens récupération après un effort physique, mais dans le sens de la prise de conscience de ses propres réactions, de ses propres sensations, de ses propres réponses aux différentes sollicitations.
Ce qui favorise le développement de la conscience de son schéma corporel, c’est à dire de sa réalité corporelle.
Ceci amène à l’indépendance, à l’autonomie et développe la capacité à ressentir et ultérieurement à être conscient de ses ressentis dans n’importe quelle situation.
Voici un exercice de méditation dynamique, le Training autogène :
Un autre bon exemple de ce type de méditation est le « Training Autogène » de Schultz
Vous pouvez aussi, bien sur, méditer ailleurs que dans votre espace personnel, mais choisissez u lieu de haute vibration, par exemple dans la nature.
Par contre, méfiez vous des méditations collectives type mondiale. Elles alimentent des égrégores dont l’objectif est de pomper l’énergie qui s’accumule grâce aux énergies des participants.
Ceux qui savent utiliser l’énergie des égrégores ne sont pas des gens très fréquentables pour nous humains.
Je vous propose maintenant une méditation qui bien sur commence par une brève relaxation.
Son titre est : Méditation de la conscience
Vous pouvez partager vos réactions dans les commentaires. Dites moi comment vous percevez votre champ de conscience
La Sophrologie, les bases théoriques
Les bases théoriques de la Sophrologie
La Sophrologie s’appuie sur une philosophie, une démarche scientifique et la pratique d’un art et d’une méthode ;
Aujourd’hui je vous propose d’entrer dans les appuis et ressources théoriques et philosophiques de la Sophrologie.
Nous avons vu les origines et l’historique dans l’article précédent « la Sophrologie, ça vient d’où ? »
Caycédo pour se démarquer de l’hypnose a créé de toute pièce un vocabulaire spécifique.
Passionné d’hellénisme, il a emprunté à la langue grecque les racines sémantiques de son art avec les mots :
Sos = soi même Phren = conscience Logos = étude, langage
La Sophrologie est donc l’étude de la conscience de soi.
Elle répond à l’invitation de Socrate : « Connais-toi toi-même »
La “méthode”, démarche philosophique et vision résolument humaniste, repose sur ce qui est à la fois un postulat et un objectif :
L’homme est responsable, autonome, authentique, en harmonie avec Lui-même, les Autres et son Environnement
Un postulat est quelque chose qui ne se démontre pas et qui s’accepte tel quel (exemple le postulat d’Euclide en mathématique).
L’Homme est donc réputé être ainsi. Mais il ne le réalise pas tous les jours, 🙂
Ce postulat devient donc un objectif à réaliser. C’est ce vers quoi la pratique de la Sophrologie va tendre.
Polémique : Caycédo a traduit « Sos » par Harmonie et donne comme définition : la Sophrologie est l’étude de la conscience en harmonie.
Ce qui n’est pas faux dans la vision positiviste de la Sophrologie issue des travaux de l’école hypnotique de Nancy.
Mais qui s’éloigne de l’esprit des maîtres Grecs, Socrate, Platon ou Pythagore qui prônaient la conscience de Soi comme objectif de réalisation.
Il faut dire qu’en grec, le sens est dépendant du contexte et les dictionnaires donnent comme définition :
Soi même = προσωπικό συμφέρον = intérêt personnel.
Trois principes de base complète cette axiome.
Le schéma corporel est notre réalité vécue.
C’est la façon dont notre corps nous apparaît à nous-mêmes, la connaissance que nous en avons, dans l’espace, le temps et notre environnement (contexte socio-culturel et personnel précis).
Il contient des données historiques sensorielles (optiques, auditives, tactiles, olfactives, gustatives) et kinesthésiques.
Il se structure à partir de ces données et de toutes nos expériences de vie (psychiques, émotionnelles, affectives, sexuelles etc…).
Il constitue dans sa forme achevée, une unité non rigide et modifiable.
Pour comprendre la Sophrologie, il ne faut jamais perdre de vue la relation unitaire :
CORPS – ESPRIT
Les pratiques en sont inspirées et affectent les différents paramètres de la conscience :
– étendue ou champ,
– intensité de perception des phénomènes,
– tonus ou capacité d’intégration et de complexité
ainsi que les différentes fonctions de la conscience :
– sensation, émotion, pensée, intuition.
Ce principe se décline sur 2 niveaux.
Celui du sophrologue qui doit être constamment conscient de son propre état de conscience et à l’écoute de celui de ceux qu’il fait pratiquer.
Il doit aussi rester dans son rôle de relation d’alliance d’adulte à adulte.
Le niveau de réalité de celui qui pratique s’illustre avec cet exemple :
la sophrologie permet d’être à 100% de ses capacités. Elle ne fera pas que la leçon soit sue si elle n’a pas été apprise.
Si vous êtes du niveau du foyer de quartier, inutile d’espérer la médaille d’or des J.O.
Fournir à la conscience des éléments positifs, c’est éveiller un écho positif dans tout le psychisme.
Il s’agit de créer le réflexe de mettre systématiquement en valeur les éléments positifs de la vie de tous les jours.
Rechercher et revivre mentalement des situations positives de notre passé, permet d’alléger les sentiments négatifs qui influent sur le présent.
De même, imaginer et se représenter le déroulement idéal de situations futures, les débarrasse de leur charge émotionnelle négative d’angoisse qui paralyse le présent.
Positiver le passé et le futur est donc le plus sûr moyen de renforcer la sensation de « Conscience » dans son sens de « Présence » à soi même et aux autres.
L’attitude phénoménologique, sans jugement ou à priori, développe notre capacité à exercer notre « libre arbitre ».
La sophrologie dynamise le positif, tant sur les plans physique que psychique et spirituel.
(voyez le pdf gratuit sur la conception holistique de l’être humain, disponible en vous abonnant ci-contre)
Pour un épanouissement idéal de notre être
Pour être responsable et libre (la véritable liberté ou autonomie, est selon moi inséparable de l’usage volontaire de notre propre responsabilité).
Pour vivre mieux avec nous-mêmes et avec les autres.
Pour être nous-mêmes l’artisan de notre bien-être et de notre croissance.
Pour exploiter à 100% nos ressources intérieures.
Pour créer et utiliser notre conscience de façon positive.
Ce n’est pas votre avis ? Dites le ! Vous êtes d’accord ? Dites le aussi !
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