Une relation de couple passionnante, c’est quoi ?
Sachant qu’une relation est toujours une merveilleuse occasion de faire l’expérience de :
Qui je décide d’être
Quelques étapes sont à décrypter !
* 1 La Rencontre, l’État Amoureux
La rencontre répond à une pulsion irrépressible que l’on nomme « l’État Amoureux ». Il s’agit d’une brusque rupture des protections sociales, qui correspond chez les animaux à la « distance de fuite ». Le but inconscient de cet état est tout simplement la survie de l’espèce. L’Être Humain n’échappe pas à cette règle !
L’état amoureux se caractérise par des sensations telles que l’euphorie, l’exaltation, ainsi que des comportements de séduction et de sexualité, la recherche de la symbiose sans conscience des projections.
Il s’agit à ce stade d’un engagement ponctuel. Dans l’état amoureux, l’autre m’appartient. Il est un catalyseur pour entrer en contact avec la partie transcendante de mon Être, source de l’Amour Universel en moi. Ce dont je ne prendrai vraiment conscience que dans l’étape 4 (ci-après). Pour le moment il n’y a pas encore de relation de couple passionnante. Il n’y a qu’un jeu réciproque de séduction dans lequel s’épanouissent toutes nos névroses et nos projections liées à notre relation précoce à notre mère.
* 2 La Transformation
Dès le départ, la relation est définie, c’est à dire organisée. Car elle ne peut pas ne pas être définie. En conscience ou pas, tacite ou concrète, explicite ou implicite, verbalisée ou pas, elle répond à une organisation qui repose sur les modèles auxquels chacun se réfère.
Petit à petit cette organisation se modifie et nous assistons au premier engagement volontaire dans la construction d’une réalité quotidienne. Pour que la relation de couple passionnante s’établisse, elle doit répondre à trois conditions :
- a) Savoir ce que je veux et ne veux pas . « Qu’est-ce que j’ai envie de vivre, moi dans cette relation »
- b) Quoi qu’il se passe ne remet pas en cause l’idée que j’ai de ma légitimité à exister tel que je suis (en évolution). Il en va de ma sécurité intérieure. J’ose être ce que je suis, être vrai devant l’autre et authentique.
- c) La communication doit être constante : échanger, parler, dire et se dire.
Survient alors le processus de syntonie dont le contenu est fonction de la réalité quotidienne. Ce processus est constant, et sa qualité doit être recherchée. (Syntonie = accord en résonance de plusieurs facteurs oscillant sur une même fréquence, se dit d’un sujet qui vibre en harmonie avec le milieu dans lequel il se trouve).
Ce processus de syntonie s’accompagne de constants ajustements qui découlent de la confrontation de deux mondes la plupart du temps très éloignés (valeurs, culture et centres d’intérêt, mode de vie, généalogie). Ces ajustements se doivent d’être créatifs, de privilégier la négociation et non le marchandage, tendre à des concessions harmonieuses dans le respect de chacun.
Pour une relation de couple passionnante, les questions suivantes sont primordiales :
- Puis-je vivre la construction de cette réalité quotidienne avec cette personne, en restant moi même, tout en acceptant qui est l’autre et ce qu’il ou elle est ?
- Est-ce que je peux aller plus loin dans cette relation en continuant à respecter qui je suis ?
- Suis-je toujours fidèle à l’énergie de » Qu’est-ce que j’ai envie de vivre, moi », et « Qui je décide d’être » dans cette relation?
- Jusqu’où puis-je aller sans me renier, me trahir, tout en restant dans le respect de moi même et de l’autre ?
Dans cette phase de construction il convient de considérer 3 domaines importants, sans ordre hiérarchique :
- Le projet du couple : quelles valeurs communes président à cette construction, pour faire quoi, pour vivre quoi, pour aller vers quoi ???
- Le corps : la sexualité est elle satisfaisante ?
- L’argent : comment circule t’il ? Comment se gagne t’il ? Comment se dépense t’il ? Par qui, pour quoi ?
Alors dans ce processus de construction et l’énergie décrite, chacun peut voir si la relation de couple est passionnante, nourrissante, agréable à vivre et donc viable et durable.
S’il y a rupture -et que l’échange, la communication vraie et authentique existe tout au long du déroulement de la construction- elle (la rupture) n’est pas la conséquence d’un conflit, mais le résultat de la constatation que nous n’avons pas suffisamment d’intérêt à vivre ensemble. Il n’y a donc normalement pas de souffrance. Reste à faire le deuil de la relation et c’est une autre histoire …
* 3 Enfin nait la Maturité, l’Amour !
C’est le temps du deuxième engagement. L’autre est aussi important que moi. C’est la coopération : on y va ensemble ! J’existe, l’autre aussi. Je suis autonome et altruiste, je me réalise, l’autre aussi. Je donne, je reçois, je n’attends pas de l’autre qu’il ou elle me donne ce que je suis le seul à savoir que je le veux et le seul à pouvoir me le donner. J’assume la responsabilité de mes choix et de leurs conséquences.
Mon engagement tel que définit dans l’état amoureux est donc transcendé en Amour véritable !
Que pensez vous de l’état amoureux ? Avez vous vécu cette étape de façon passionnante ou pensez vous qu’elle est difficile ?
Quoi qu’il en soit, dites le dans les commentaire.
Les effets nocifs du stress ? Connais pas !
Comment gérer le Stress ?
Le stress n’est pas une cause, c’est un effet !
Plus exactement les effets sur notre organisme de notre mécanisme d’adaptation à un événement de la vie, quel qu’il soit.
Hans Selye, médecin canadien d’origine hongrois, invente le terme en 1956 et le définit comme la réponse de l’organisme à tout changement. C’est donc une réaction d’adaptation.
Tout événement est source de stress. Ceci est naturel, normal et sain. Si nous n’étions pas capable d’effectuer cette adaptation, nous ne survivrions pas longtemps. Le stress nous sollicite aussi bien sur le plan physique que psychique.
Un stress est simplement une réaction d’alarme et de défense face à une agression. Un plus ou moins brusque changement du milieu ambiant représente une menace pour notre intégrité physique ou psychique. L’objectif du stress est de protéger notre organisme contre toute menace et préserver ou maintenir un état d’homéostasie (principe d’équilibre et d’autorégulation du vivant).
Les événements ou agents stressants sont aussi bien positifs que négatifs et ces notions deviennent très relatives. Ils n’ont pas tous la même intensité. Des études américaines ont conduit à les évaluer. Sur une échelle de 0 à 100 on peut noter 100 la mort d’un proche, 75 les ruptures, divorces, séparations, mais aussi 50 pour une réconciliation, un mariage, une naissance, etc …
Tous les stress s’additionnent. Toujours normal et ce n’est pas un problème, à condition que nous sachions dé-stocker ! C’est la fonction de toute pratique de relaxation.
Comment gérer le stress, la relaxation et ses effets.
Amener le potentiel d’action des muscles proches de zéro, met automatiquement en repos les territoires cérébraux correspondants. Ce qui a pour conséquence de provoquer de nombreuses modifications physiologiques très intéressantes :
– Harmonisation respiratoire (fréquence, rythme, amplitude).
– Normalisation du débit cardiaque, le même discours sophro peut provoquer soit une baisse de la tension artérielle chez un sujet hypertendu, ou le contraire chez un hypotendu.
– Diminution du taux d’acide lactique dans le sang (responsable des crampes chez les sportifs), donc meilleure élimination des déchets cellulaires.
– Déconnection générale du système nerveux volontaire, stimulation du parasympathique et émission d’ondes alpha ce qui correspond à un état de détente mentale.
La relaxation est un outil disponible à chacun pour se faire du bien. Elle permet l’intériorisation contrôlée du conscient, l’éclairage intérieur.
Le conscient cesse de s’identifier à ses supports (corps et mental), il devient libre d’explorer d’autres dimensions de la conscience, d’expérimenter d’autres espaces de l’Etre que nous sommes.
Le procédé de relaxation utilisé par la sophrologie s’appelle la Sophronisation. Il s’agit d’une forme de relaxation dont l’objectif est de déclencher l’émission d’ondes « Alpha ».
Les ondes Alpha sont émises par le cerveau quand le corps se trouve en état de profonde détente. Elles ont la particularité d’induire une mise à distance des phénomènes d’angoisse, une relativisation des agents stressants et une réorganisation de notre carte du monde et de notre place dans ce monde. Les tensions sont remplacées par de la détente et l’effet cumulatif des stress s’inverse.
De nombreuses techniques de relaxation existe. Je vous en propose une très efficace dans l’artcle suivant :
Le Training Autogène de Schultz